Plus de huit CFO sur dix mettent la fiabilité des profils LinkedIn en doute
Interrogés sur les raisons pour lesquelles ils jugent l’information non fiable et imprécise, près de quatre CFO et directeurs financiers sur dix (39 %) invoquent l’absence de système permettant de valider les renseignements. Par ailleurs, plus d’un tiers (36 %) citent la possibilité de gonfler son CV. 16 % ne croient pas vraiment dans la fiabilité des informations en raison de l’anonymat relatif des réseaux sociaux, mais aussi de l’absence de mises à jour régulières des profils (10 %).
Le CV traditionnel jugé plus fiable
S’agissant de la comparaison des profils LinkedIn et des CV traditionnels, plus de huit répondants sur dix (83 %) jugent ces derniers plus fiables et plus précis que les profils postés sur LinkedIn. 28 % sont par contre d’avis que les informations contenues dans les profils LinkedIn sont plus fiables et plus précises.
Joël Poilvache, Directeur de Robert Half, commente ces résultats : « En plus d’être un puissant outil de networking, LinkedIn est aussi devenu un instrument de recrutement. Les entreprises et les consultants l’utilisent de plus en plus pour trouver des candidats potentiels. Il est donc de la plus haute importance que les professionnels présents sur LinkedIn gèrent leur réputation en ligne, notamment en tenant leur profil à jour et en veillant à l’exhaustivité des informations publiées. L’enquête démontre néanmoins que l’essor des médias sociaux dans l’univers professionnel n’est pas près de sonner le glas des CV traditionnels. »
L’expérience avant tout
La question suivante a été posée à 200 CFO et directeurs financiers : « Parmi les éléments suivants, lesquels jugez-vous importants lorsque vous consultez des profils sur LinkedIn ? »Interrogés sur les éléments qu’ils estiment importants lors de l’évaluation des profils LinkedIn, près de deux tiers (65 %) des CFO et directeurs financiers citent en premier lieu l’expérience, suivie de la formation et des compétences avec 39 % et 38 % respectivement.