Les factures impayées sont en constante augmentantion
Les entreprises européennes accusent 350 milliards d’euros de perte en raison de factures impayées. En Belgique également, les factures non payées ont à nouveau augmenté: 2,8% du chiffre d’affaires est perdu. Le coût pour les entreprises belges atteint désormais 9,2 milliards d’euros.
Records européens
• Plus de la moitié des pays européens participant à l’enquête tablent sur une progression des risques d’impayés. Près d’un tiers des pays européens présentent un profil de risque d’une hauteur alarmante.
• La proportion de factures classées en perte par défaut de paiement a augmenté de 7%. Cela représente 3,0% de toutes les créances impayées auprès d’entreprises européennes. Le total des factures impayées atteint 350 milliards d’euros.
• Seuls 4 des 31 pays concernés par l’enquête voient le nombre de factures irrécouvrables diminuer: Danemark, Finlande, Islande et Suède. L’Allemagne ne constate pas d’augmentation de factures non payées, mais, comme le ressentent les entreprises allemandes, le risque d’impayés augmente très rapidement.
• Au Royaume-Uni, le nombre de factures impayées continue de croître en dépit d’un résultat déjà élevé l’année précédente. En France, la perception du risque reste élevée.
• Les pays du Sud et de l’Est de l’Europe sont confrontés à de longs termes de paiement, à des défauts de paiement élevés et à un grand pessimisme provoqué par leurs difficultés à surmonter le malaise actuel.
• Les entreprises ressentent de plus en plus les effets de la récession sur leurs chiffres de vente, leurs liquidités, leur capacité de croissance et leur potentiel d’innovation.
Pertes belges
• Les entreprises belges voient la proportion de factures impayées passer de 2,7% (en 2012) à 2,8% de leur chiffre d’affaires total en 2013. Ces factures irrécouvrables représentent une perte économique de 9,2 milliards d’euros. Les PME constituent le groupe le plus vulnérable.
• Les entreprises belges interrogées constatent une réduction du nombre de jours de retard de paiement grâce à un effort soutenu quant à leur gestion du crédit. Plus d’une entreprise interrogée sur trois (36%) juge que la première approche consiste à être actif face des factures impayées. L’amélioration du comportement de paiement joue tant au niveau des consommateurs que des entreprises ou des pouvoirs publics.
Contrairement à la tendance européenne, les entreprises belges accordent la priorité à un paiement de leurs plus importants fournisseurs en temps voulu. En Belgique, les pouvoirs publics suivent à la deuxième place (dans toute l’Europe, le paiement aux pouvoirs publics bénéficie traditionnellement de la priorité principale).