La diminution de valeur ajoutée touche toutes les branches
Au deuxième trimestre 2012, le PIB en volume, corrigé des variations saisonnières et des effets de calendrier, a diminué de 0,5% par rapport au trimestre précédent, et de 0,3 % par rapport à la période correspondante de 2011. La diminution de la valeur ajoutée a touché toutes les branches, avec toutefois une ampleur différente: par rapport au trimestre précédent, le recul est le plus prononcé dans l’industrie (-1,8%) et est moindre dans les services (-0,3%) et la construction (-0,2%).
Toutes les composantes de la demande intérieure se sont inscrites en retrait. Les ménages ont réduit leurs dépenses de consommation (-0,4%) et d’investissements en logements (-1,2%). Les dépenses publiques ont également baissé, tant au niveau de la consommation (-0,1%) que des investissements (-1%). Quant aux entreprises, elles ont diminué leur formation brute de capital fixe de 0,3% et ont davantage utilisé leurs stocks, dont la variation a dès lors contribué négativement (-0,5%) à la croissance du PIB.
Pénalisées par cette faible demande domestique, les importations de biens et de services se sont contractées davantage (-1,1%) que les exportations (-0,6%), de sorte que la contribution du solde extérieur à la croissance a été positive (+0,4%).
Après un léger recul au premier trimestre, la croissance de l’emploi intérieur en personnes est à l’arrêt au deuxième trimestre de 2012, tout comme celle du volume de travail des salariés.