Les chefs de PME entrevoient enfin le bout du tunnel

Le baromètre trimestriel des PME, établi par l’UCM, est porteur d’espoir. Les responsables des petites entreprises wallonnes et bruxelloises ne sont pas sortis de la crise. Mais ils sont relativement optimistes pour les mois à venir. Le coût du travail et la pression fiscale sont les deux principaux obstacles au redémarrage.

Réalisé sur base d’un questionnaire rempli par 511 PME francophones, le baromètre de l’UCM affiche une valeur de 97,8 pour le troisième trimestre 2013. L’indice 100 étant le point d’équilibre, on peut en conclure que les indices macroéconomiques de reprise n’ont pas encore touché les petites entreprises. La situation économique est toujours jugée très compliquée avec un indice de 88,5 à peine. La rentabilité n’est pas satisfaisante (95,3), les retards de paiement posent problème (94) et l’emploi est en léger recul (98,2).

Redressement de l’activité

Toutefois, les chefs de PME pensent que la situation va s’améliorer. Ils voient l’activité économique se redresser au quatrième trimestre (102,4) et sont plus nombreux à anticiper une hausse de leurs bénéfices qu’une baisse. La perspective d’emploi reste terne, mais s’améliore.
Interrogés sur les éléments qui handicapent leur croissance, les chefs de PME sont 53 % à citer la conjoncture économique. Ils sont plus nombreux à citer le coût du travail (59 %) et la pression fiscale (55 %). La complexité administrative est citée par 44 % des personnes sondées. Les problèmes de recrutement (18 %) et la difficulté d’accès au crédit (17 %) obtiennent des scores non négligeables.