Pourquoi un réviseur dans les sociétés qui ne sont pas tenues d’en désigner?
Ce mardi 6 novembre 2012, le Centre d’Information du Révisorat d’Entreprises (ICCI) a présenté l’ouvrage Le rôle du réviseur d’entreprises dans les entreprises qui ne sont pas tenues de désigner un réviseur d’entreprises. Cet document est le résultat d’une étude empirique que l’ICCI a confiée à l’Université catholique de Louvain (UCL) et la Hogeschool-Universiteit Brussel (HUB), sous la direction du professeur Gerrit Sarens.
Le nombre d’entreprises qui ne sont pas tenues de nommer un réviseur d’entreprises est important. Peu d’enquêtes ont été réalisées jusqu’à présent en la matière. La valeur ajoutée de cette étude réside principalement dans le fait qu’elle est basée sur la perception des dirigeants de PME quant au rôle joué par le réviseur d’entreprises, alors que les études antérieures dans ce domaine au niveau belge se basent uniquement sur des données financières accessibles au public. L’étude a été réalisée à partir des réponses de 588 PME.
Les dirigeants des PME qui demandent à faire auditer leurs comptes annuels sur base volontaire relèvent essentiellement les avantages suivants: (1) l’amélioration de la qualité de l’information des comptes annuels; (2) l’amélioration de la qualité des contrôles internes; (3) l’obtention de conseils pouvant représenter une valeur ajoutée pour l’entreprise; (4) un impact positif sur la performance de l’entreprise; (5) la diffusion en externe de la bonne performance de l’entreprise par le réviseur d’entreprises; (6) un accès au financement par dette plus aisé ainsi qu’un taux d’intérêt moins élevé; (7) la confiance créée auprès des clients, fournisseurs et autres partenaires de négociation; (8) le renforcement du gouvernement d’entreprise; et (9) l’impact du réviseur d’entreprises sur le personnel de l’entreprise.
Plus d’éléments sur cette étude: suivez ce lien